Origines: Levant, Mésopotamie
Quel que soit l'intérêt que l'homme porte aux mathématiques, à la physique, à la biologie ou à l'économie, c'est avant tout à lui-même qu'il s'intéresse et à la technologie parce qu'elle structure son cadre de vie et fait partie des moyens qu'il sollicite spontanément pour agir. Cette considération nous a incités à consacrer le premier chapitre de cet ouvrage au moment où l’homme est passé du statut de chasseur-cueilleur à celui d'agriculteur-éleveur. Cette période, au cours de laquelle il commence à modifier son environnement en manipulant le vivant – végétal et animal – devait faire de lui un villageois, puis un urbain. Elle allait aussi libérer des flux démographiques qui aboutiraient à une transformation de la société au sein de laquelle une élite dominante allait procéder à l'élaboration d'un code de vie social auquel l’humanité est encore soumise.
« L’état définitif [de ce texte] me semble correspondre à ce que l’on sait aujourd’hui du phénomène de néolithisation et constituer une synthèse satisfaisante de cette période ».
Jean-Daniel Forest Spécialiste du Proche-Orient Ancien. Chercheur au CNRS, Enseignant à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne.
« …Une bonne synthèse des connaissances actuelles sur l’évolution des premières cultures sédentaires de Mésopotamie jusqu’à l’époque de l’apparition des premières villes. »
Jean-Louis Huot Professeur Honoraire de l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne, ancien Directeur de l'Institut Français d'Archéologie du Proche-Orient - IFAPO
«…Dans l’optique choisie par les auteurs, le texte me semble fiable par rapport à l’état actuel des connaissances.»
François Raymond Valla Directeur de Recherche au CNRS, Spécialiste du Proche-Orient Ancien, Centre de Recherches Préhistorique Français de Jérusalem.